Sur-impressions

Report photographique, acrylique et/ou huile sur toile.

Sur-impressions

Comme la polysémie de l’expression l’indique, les Sur-impressions ne sont pas des impressions qui auraient dépassé le temps de la subjectivité postimpressionniste, mais des expressions d’un temps où l’impression est une technique de reproduction et la surimpression un raté, un effet ou un procédé facile de cette technique de prise de vue ou de reproduction photographique. Je les ai construites comme de pseudo paysages faits d’accumulation et de superpositions de fragments de photographies transférés sur la toile : jeu avec la technique. Détritus et détails de friches industrielles, de machines ou de produits, empruntés au monde du travail ou à l’univers de la rue, s’accumulent sans rime ni raison, sans respect des proportions ou de la perspective : ironie de l’artiste qui n’a pas à se justifier de sa propre impression ! Elles sont comme des Vanités de notre époque, une esthétique et une métaphysique de nos ruines modernes.